Un sujet (presque) hors sujet : Je suis en manque...de sucre
- Atypique World
- 18 avr.
- 2 min de lecture
Cela fait trois semaines que je me nourris (principalement) de fraises Tagada. Pas les bio, pas les allégées, pas celles au goût chimique douteux qu’on trouve en vrac. Non. Les vraies. Les rouges. Les Haribo. Les (bobo).Et le pire, c’est que j’en ai conscience. Mon cerveau me regarde faire avec une expression désespérée, genre "on avait dit qu’on faisait des efforts, non ?".

J’aimerais te dire que j’ai une excuse crédible. Une rupture. Une guerre. Une perte d’emploi. Une apocalypse zombie. Mais non. Juste une accumulation invisible de trucs chiants : surcharge mentale, hormones en freestyle, agenda explosé, météo déprimante, imprévus sensoriels en cascade. Et dans ces moments-là, mon TDAH et mon TSA se tapent la main et disent en chœur : "Fraise ?"
Alors j’ai décidé de faire quelque chose. Non pas une détox punitive ou un défi 100 % sans sucre en mode moine bouddhiste. J’ai décidé de comprendre pourquoi le sucre me possède comme ça, et comment je peux le remettre à sa place. Pas dehors. Juste… pas à la tête de mon système de commandement intérieur.
Alors j’ai cherché à comprendre pourquoi une telle dépendance. Il se passe quoi dans mon cerveau ? Pourquoi est-ce que ce besoin de sucre devient aussi puissant qu’un signal de détresse ? Est-ce que c’est chimique ? Émotionnel ? Culturel ? Ou les trois en même temps ?
(C’est les trois. Et c’est encore plus vicieux quand t’as un cerveau neuroatypique qui tourne en boucle.)
Et comme je ne suis pas du genre à garder mes galères pour moi (parce qu’en général, elles parlent à d’autres cerveaux cabossés), j’ai commencé à écrire. Une série. Une vraie. Avec des articles courts mais vrais, du vécu, des moments gênants (genre quand tu lèches les miettes de gâteau dans le sac), des débuts de solution, et un peu d’humour, parce qu’on n’est pas là pour souffrir (quoique).
Voici ce que tu vas trouver dans cette série
Le sucre, drogue dure du 21e siècle (et comment j’ai failli vendre mon âme pour un fondant au chocolat)
TDAH et alimentation : mon cerveau veut du sucre, mais moi je veux dormir
Pourquoi j’ai envie de sucre quand je suis stressée
Le sucre caché : les aliments qui nous piègent (spoiler : même le jambon)
Et sûrement d’autres épisodes, selon l’intensité de mes craquages ou la taille de ma colère contre les barres de céréales déguisées en snack healthy.
Ce n’est pas une leçon de nutrition. C’est une exploration à hauteur de cuillère, entre culpabilité, dopamine, étiquettes alimentaires et tasses de thé réconfortantes. Si toi aussi tu t’es déjà demandé pourquoi tu manges un truc sucré alors que t’as pas faim, ou si tu veux juste te sentir un peu moins seul·e dans cette relation chelou avec le sucre… bienvenue.
T’es chez moi, mais t’as le droit de grignoter (du chocolat noir, hein, restons dignes).
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