top of page
Photo du rédacteurAtypique World

Un prêtre ou un psychanalyste pour diriger le HCERES

Dernière mise à jour : 13 déc.

En tant que blog dédié aux besoins spécifiques et aux différences, nous avons pour habitude d’explorer les thèmes liés à l’inclusion et à l’ouverture d’esprit. Aujourd’hui, nous sortons un peu de notre domaine habituel pour analyser un sujet brûlant dans le domaine scientifique : les nominations controversées au sein du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES). Car, à bien y réfléchir, cette affaire soulève des questions universelles sur l’importance de la compétence et de l’éthique dans des postes clés.


 

Les publicités nous permettent de maintenir le blog - Merci de votre compréhension

Si vous cliquez, c'est 1 centime pour le blog

 

Le HCERES joue un rôle essentiel dans la vie universitaire et scientifique en France. Il évalue les établissements, formations et équipes de recherche afin de garantir l’excellence et l’intégrité de la science. Cependant, la nomination de son futur dirigeant fait actuellement l’objet de vives critiques, comme l’a récemment rapporté Le Canard Enchaîné.


HCERES

Deux candidats sous le feu des projecteurs

L’article met en lumière deux candidats controversés :


1. Michel Deneken, prêtre et théologien catholique. Son passé de président de l’Université de Strasbourg avait déjà suscité des critiques, notamment sur la question de l’équilibre entre foi et science. Si le Conseil d’État avait validé sa nomination en 2016, sa candidature actuelle réactive le débat : un homme de foi peut-il diriger une instance évaluant des organismes scientifiques comme le CNRS ou le Commissariat à l’énergie atomique ?


2. Frédéric Forest, inspecteur général et docteur en science politique, lié au Centre de recherches psychanalytiques, médecine et société, critiqué pour son manque de rigueur scientifique. De plus, son rôle de défenseur de l’hydroxychloroquine pendant la pandémie complique encore son image.


Pour les chercheurs et scientifiques, ces candidatures incarnent des choix perçus comme politiques et non basés sur les compétences scientifiques requises. Or, lorsque des figures controversées occupent des postes stratégiques, cela risque de discréditer l’intégrité de l’évaluation scientifique, un pilier essentiel pour la crédibilité de la recherche française.


Une vision à travers le prisme de l’atypisme

Dans notre communauté, nous savons combien la diversité d’approches et de profils peut enrichir un domaine. Cependant, la diversité ne doit pas se faire au détriment de la compétence et de l’éthique. Le parallèle est clair : tout comme une mauvaise compréhension du trouble du spectre de l’autisme peut mener à des diagnostics erronés et à des conséquences graves, des nominations inadéquates à des postes de responsabilité scientifique peuvent avoir un impact négatif profond sur l’avenir de la recherche.


Cette affaire nous rappelle l’importance de l’éthique, de la rigueur et de la responsabilité dans les processus de nomination. En tant que citoyens, chercheurs ou simplement observateurs attentifs, nous avons le devoir de nous interroger sur la manière dont les décisions sont prises et sur leur impact à long terme.


Et vous, qu’en pensez-vous ? Peut-on réellement concilier différences et compétence dans des postes aussi cruciaux ?




Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page